Claustrophobie : informations générales sur ce trouble
On peut définir cette phobie comme une peur des lieux ou espaces étroits et clos (ascenseurs, avions, transports, caves, tunnels…etc.)
Il existe très souvent un lien entre la phobie sociale, l’agoraphobie (peur des lieux publics) et la claustrophobie : même si, fort heureusement, il est possible de ne pas souffrir des trois troubles.
Selon les personnes et l’endroit concerné, les « symptômes » de la claustrophobie peuvent être : une accélération du rythme cardiaque, une transpiration excessive, des tremblements, des maux de ventre (diarrhée)…etc. Il n’est pas rare également de vivre une sensation d’oppression ou encore le sentiment de manquer d’air. Globalement, il s’agit d’une anxiété intense qui peut aller jusqu’à la crise de panique ou d'angoisse.
Il semblerait qu’environ 5% de la population endure ce trouble considéré comme un trouble anxieux dans la dernière édition du DSM (n°5) * c’est-à-dire le manuel américain de référence en psychiatrie utilisé généralement pour les diagnostiques par les médecins.
Concernant la notion de phobie, en règle générale, il est important de savoir qu’il s’agit bien plus qu’une simple peur mais d’une peur excessive et potentiellement handicapante. Le patient peut, assez fréquemment, se mettre en danger pour y échapper : par exemple, un individu installé en terrasse d’un restaurant qui va se mettre à courir en apercevant une guêpe et va être percuté par une voiture sur la route…
La personne va avoir tendance naturellement à éviter les situations angoissantes, mais cela ne permettra pas de résoudre son problème (cela peut même parfois le renforcer !).
Les phobies peuvent concerner tout le monde même si l’on constate statistiquement qu’il y a un peu plus de femmes qui souffrent d’un trouble phobique.
A propos des causes, elles peuvent être multiples et difficiles à déceler ! On peut citer : un traumatisme, un facteur génétique ou divers troubles déjà installés…etc.
NB : Il n’est pas obligatoire d’identifier la cause pour régler le problème pour l’hypnothérapeute.
Les solutions thérapeutiques en hypnose
Il existe, bien entendu, la possibilité d’un traitement à base de médicaments anxiolytiques, souvent de type benzodiazépine qui sont prescrits dans les cas les plus critiques et quand le quotidien devient ingérable. Cependant, ces traitements présentent un fort risque de dépendance et une durée (théorique) de prescription limitée : c’est pourquoi, il est vraiment encouragé de trouver une alternative thérapeutique sur le long-terme !
La désactivation d’ancre : cette méthode en hypnothérapie consiste à remplacer la croyance irrationnelle** (qu’on va faire un malaise, étouffer…etc.) par des « croyances aidantes » (par exemple, que le lieu clos ou exigu est comme un cocon très agréable au sein duquel on se sent bien).
**Attention : « irrationnelle » ne signifie pas « absurde », « fantasme » ou encore le fait que l’individu soit fou !
L’auto-ancrage : il s’agit de faire vivre, sous hypnose, un état très agréable et d’évoquer ensuite (en douceur) la claustrophobie, tout en y associant un geste simple : comme coller le pouce et l’index de la main de son choix. Ainsi à chaque fois que la personne se trouvera dans un endroit auparavant angoissant et à l’origine d’un sentiment voire d’une crise de claustrophobie, elle pourra refaire ce geste et se sentir apaisée.
Pour conclure
Les TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale) peuvent, en complément de l’hypnose, aider une personne qui souffre de claustrophobie (avec un psychologue ou psychothérapeute expérimenté sur le sujet). Parfois l’EMDR est également une solution mais cela peut ne pas convenir à tout le monde car cela expose le patient directement à la phobie ce qui peut être désagréable.
Au sein de notre cabinet d'hypnose à Paris, nous avons l'habitude de recevoir des personnes victimes de ce type de souffrances, n’hésitez donc pas à me contacter !
Gauthier Fara
Maître-Praticien en hypnose ericksonienne
Praticien en psychanalyse
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