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L’importance du sommeil pour un quotidien apaisé


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Qu’est-ce qui trouble le sommeil ? En 2021, que pouvons-nous conseiller ?


Tout d’abord, nous pouvons rappeler quelques conseils basiques mais utiles car trop souvent oubliés ou négligés comme le fait d’éviter les écrans 1H avant le coucher, ne pas prendre un dîner trop copieux, ne pas consommer de café après 16H ou encore éviter de faire un exercice physique juste avant d’aller dormir. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.

Parfois, il est également possible que les causes du trouble du sommeil soient exogènes à notre état psychique ou notre environnement familiale. Par exemple, je suggère de ne pas hésiter à porter plainte (ou dans un premier temps, déposer une main-courante) si vous subissez des nuisances sonores nocturnes à répétition et si la médiation n’a pas fonctionné ou s’avère trop dangereuse (par exemple, dans le cas où le trouble serait généré par des personnes violentes ou pas dans un état normal).

Par ailleurs, il faut réagir si l’on observe que l’on ne fait pas des nuits complètes d’au moins 6H d’affilées pendant deux semaines. 6H correspond à 4 cycles complets de sommeil, chaque cycle durant en moyenne 1H30. Néanmoins, il s’agit d’un minimum car il est recommandé, en moyenne, pour les adultes, de dormir entre 7H et 9H par nuit.

Il existe des méthodes douces que l’on peut s’administrer en automédication pour améliorer son sommeil en demandant conseil, par exemple, à son pharmacien, comme la mélatonine, les plantes (des mélanges de phytothérapie sont vendus en pharmacie) ou encore la diffusion d’huiles essentielles.

Concernant les médicaments, il existe ceux qui sont sur ordonnance comme les somnifères type benzodiazépine comme le zopiclone (Imovane®), mais aussi de type antihistaminique comme l’alimémazine (Théralène®). Il y a également la doxylamine (Donormyl®) qui est de type antihistaminique et sans ordonnance mais son usage doit être très ponctuel ou alors ne doit pas dépasser les 5 jours d’affilés.

Ces solutions peuvent parfois soulager le symptôme mais ne font que masquer ce qui empêche le patient d’avoir une vraie nuit de sommeil réparatrice. Même lorsqu’il s’agit d’éléments en apparence exogènes comme des nuisances sonores, il y a des répercutions internes sur l’individu lorsque cette situation s’installe sur du long-terme.


Les exemples de solutions proposés en hypnose thérapeutique et en psychanalyse


-Transformation Hypnotique Intérieure (THI) : cette méthode consiste à associer les déclencheurs de l’insomnie à une nouvelle réaction, si possible le sommeil. Par exemple, une personne qui va être perturbée par le bruit de la télévision de son voisin, on va lui permettre d’être « bercée » par ce bruit de fond et ainsi cela va être assimilé à un son apaisant et non plus à un bruit agressif.


-Enregistrement audio : l’hypnothérapeute peut proposer à son patient, le plus souvent en fin de thérapie, un enregistrement personnalisé que celui-ci pourra écouter à volonté lorsqu’il en ressentira le besoin. L’avantage de cette méthode est que la personne étant déjà habituée à la voix de son thérapeute va entrer encore plus facilement en hypnose.

-Psychanalyse : elle est souvent proposée lorsque les troubles du sommeil persistent depuis longtemps et que l’objet semble inconnu. L’analyste va rester en position d’écoute active et laisser son patient lui décrire dans un premier temps, par exemple, comment se passent ses nuits, éventuellement ses rêves ou ses cauchemars. Il va rester en retrait avant de se « laisser aller » à une suggestion d’interprétation potentiellement hasardeuse. D’où l’importance, dans un premier temps, de rebondir sur des éléments que le patient a évoqués sans les développer davantage : souvent, ils peuvent grandement interpeller l’analyste tandis que l’analysé considérait qu’ils ne valaient pas la peine d’être étayés plus.


Le sommeil est une arme redoutable pour la mémoire et l’apprentissage : c’est pour cela qu’il est recommandé de lire ce que l’on veut retenir juste avant le coucher, le cerveau imprimant mieux pendant le sommeil. C’est également un allié incontournable pour la santé physique et mental. Il est essentiel, par ailleurs, pour se remettre de nombreuses maladies. Mais c’est sur notre quotidien que nous ressentons les effets bénéfiques d’un sommeil réparateur : humeur, dynamisme, moins d’anxiété…


Le cabinet reste ouvert pendant tout le confinement aux horaires classiques, des attestations dérogatoires sont possibles.


Veillez à toujours consulter un avis médical avant tout traitement.


Gauthier Fara

Maître-Praticien en hypnose ericksonienne

Praticien en psychanalyse


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