Le mal-être des jeunes se poursuit et s’amplifie en 2021
La crise sanitaire pèse très lourd sur l’ensemble de la population mais particulièrement sur les jeunes et les étudiants. Ceux-ci se voient souvent privés de leurs jobs à temps partiel (souvent nécessaire pour payer leur loyer). Par ailleurs, les facs et les écoles sont fermées et si l’on ajoute à cela la fermeture des bars et des boites de nuit, cela nous mène vers une vraie rupture du lien social.
Il s’agissait déjà d’une population assez précaire hors crise sanitaire alors actuellement la situation devient particulièrement critique et pas uniquement financièrement. Des pathologies d’ordre psychiatriques se développent, la solitude et l’isolement deviennent un réel fléau pour ces jeunes parfois loin de leur famille et vivant dans de petites surfaces.
Ce phénomène est spécifique aux étudiants car selon des recherches récentes, on considère le plus souvent en psychiatrie et psychologie qu’un jeune entre 18 et 24 ans est en période de late-adolescence. Ce qui veut dire qu’il n’est pas encore vraiment un adulte à part entière. Il a encore une certaine maturité à acquérir, en particulier dans la gestion des émotions.
On note souvent du stress sur l’incertitude liée au passage des examens et des doutes sur leur avenir professionnel remis en question dans une perspective à plus long-terme.
En consultation, de nombreux jeunes abordent les sujets suivant, les troubles du sommeil souvent causés par l’incertitude et le stress. Mais on peut également avoir des cas avec des symptômes anxiodépressifs voire des idées noires. Dans ce dernier cas, le thérapeute le dirige automatiquement vers un psychiatre mais sinon les dépressions peuvent très bien être prise en charge via l’hypnose avec souvent de bons résultats.
Rappelons qu’il existe les CMP (centres médicaux psychologiques) qui sont gratuits mais souvent surchargés en fonction des territoires. De plus, si cela est parfois absolument nécessaire, il semble pertinent d’éviter à des jeunes adultes des traitements médicamenteux qui sont parfois handicapant pour la bonne poursuite de leurs études. Par exemple, les anxiolytiques de type benzodiazépine (alprazolam, bromazépam, diazépam…etc.) ont pour effet secondaire fréquent des pertes de mémoire, ce qui pourrait porter préjudice à un jeune étudiant pour ses révisions. De plus, cette classe de médicaments présente un potentiel risque de dépendance. Le médecin privilégiera en général un anxiolytique qui n’est pas une benzodiazépine comme l’Atarax, par exemple.
Les solutions proposées en hypnose thérapeutique (préventives et curatives)
-Transfert d’état de ressource (EDR) : le thérapeute va, sous hypnose, aller chercher un moment passé où son patient était dans un état particulièrement solide et en confiance. Une fois ce moment trouvé et sublimé, il va l’ancrer et le transférer vers le besoin présent et futur.
-Réactivation d’un ancrage de ressource par le patient : l’idée est de placer le patient sous hypnose dans un état de ressource et de lui faire faire un geste (souvent de la main) qui pourra également être accompagné d’un mot qui a du sens (par exemple : « zen »). Ce geste et ce mot pourront, par la suite, être réemployés au besoin pour se replonger dans l’état de ressource. Cette méthode gagne en efficacité lorsqu’elle est renforcée via plusieurs séances d’hypnose, on pratique ainsi l’addition d’ancres sur un même point.
-Apprentissage de l’autohypnose : le praticien peut, souvent en fin de thérapie, enseigner l’autohypnose à son patient afin que celui-ci puisse être autonome dans la pratique et essayer de trouver par lui-même un état d’apaisement.
De mon côté, j’ai décidé d’accorder à tous les étudiants jusqu’à nouvel ordre une remise de 25% sur les consultations en hypnose, ce qui ramène la première consultation à 60€ au lieu de 80€ et les suivantes à 50€ au lieu de 70€.
Il ne faut pas être fataliste, l’activité économique et les embauches vont finir par reprendre, cela sera surement basé sur un nouveau paradigme de vie (les industries et les services seront probablement en évolution). Le mal-être que ressentent actuellement les jeunes va réellement se dissiper avec quelques séances d’hypnose bien ciblées et sur-mesure dans la majorité des cas.
Le cabinet reste ouvert après 18H, des attestations dérogatoires sont possibles.
Gauthier Fara
Maître-Praticien en hypnose ericksonienne
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